Découverte culinaire

TOP del.icio.us

Dragon Fruit chez Sylvain

Nous cherchons un fruit… Top !

De l’indien Taïno, je signifie « fruit écailleux ». On me récolte sur plusieurs espèces de cactus épiphytes d’Amérique Centrale. Importé au Viêt Nam au début du XIXe siècle, je suis maintenant cultivé dans toute l’Asie du sud-est. Ma pulpe blanche est riche en vitamines, minéraux et fibres. Mon goût est proche de celui de la pastèque et mon mode de dégustation me rapproche du kiwi. Encore pratiquement inconnu en France en 1995, je fais maintenant partie intégrante de l’offre en fruits tropicaux des grandes surfaces. Ma peau rouge et mes extrémités vertes m’ont valu le surnom de « fruit du dragon ». Je suis, je suis, je suis ? Le pitaya.

Vous souvenez-vous de ce fruit ? Nous l’avions rencontré dans un supermarché de Katherine (ici) et nous ne l’avions que regardé avec curiosité. Depuis on a essayé de le retrouver, mais rien à faire. Plus aucune trace de ce dragon fruit. Presque comme si nous l’avions imaginé.

Eh bien croyez-le ou non, nous en avons trouvé, par hasard, chez un marchand de fruits rémois. Mais alors c’était vraiment par hasard, parce qu’à peine entrés, je fais la vanne qui tue : « mouais, ils ont beaucoup de choix, mais ils ne sont même pas fichus d’avoir des dragon fruits ». Et c’est là que Sylvain pointe du doigts ces fruits à la forme et à la couleur bizarre, nommés Pitaya, et vendus pour 4,15€ le kilo. On demande à la vendeuse si c’est bon, comment il faut les choisir, et elle nous répond qu’elle n’en a pas la moindre idée. Après consultation du patron, elle nous apprend que le goût est bof et qu’il faut que le fruit soit moelleux et ferme à la fois. Elle parvient à nous en conseiller un malgré tout.

Dragon Fruit chez Sylvain

De retour chez Sylvain, après avoir revécu nos aventures de l’été de cet hiver, nous voici donc face à ce fruit. La vendeuse nous a conseillé de l’éplucher, mais on a plutôt envie de simplement le couper en deux pour le voir en coupe (il s’avèrera par la suite que c’est comme ça qu’on le mange, comme un kiwi quoi). Il en ressort que l’intérieur est aussi surprenant que l’extérieur. Sous une peau épaisse et molle se cache un cœur étonnamment blanc, parsemé de graines noires de la taille de graines de sésames. Ça a l’odeur d’un légume, et pour être franc, ce n’est pas très engageant, mais ça n’a pas l’air mauvais non plus, juste neutre.

Dragon Fruit chez Sylvain

Alors verdict messieurs ? Pour ma part, je trouve que ça ne casse effectivement pas de brique, mais ça se mange sans trop de mal non plus. Ça ressemble effectivement beaucoup à la pastèque ; très peu sucré, fade, plein d’eau. Je vous invite à tenter le coup si vous en trouvez et à revenir ici pour partager vos impressions sur ce fruit à la morphologie unique.

Dragon Fruit chez Sylvain
Dragon Fruit chez Sylvain

Laissez un commentaire